Si l'on offrait à la mort un chemin morbide
De ces chemins courronnés d'épines qu'on n'ose jamais prendre
Quand les fossés nous rappellent nos envies de suicide
Quand les cieux nous invitent à nous pendre.

Si l'on offrait à la mort un bouquet de roses
En ferait-elle des jusquiames car elle nous aime ?
J'ai le sentiment qu'elle ne sait dire, ni n'ose
Composer le moindre poème.

La mort est comme une femme blessée
Qui ne sachant embrasser frappe
Jusqu'à ce que l'on fuit les coups portés
Rares sont ceux qui saisissent sa grappe
C'est un vin rare qui veut se faire poison
C'est un remède putride à une putride moisson
Nous n'allons nulle part, mais elle nous y emporte
La mort, c'est peut-être la belle inconnue devant ta porte.

Ils sont morts.
Ils sont en larmes
Ils sont désespérés
Ils sortent leurs armes.
Ils s'ennuient
Ils se haïssent
Ils se cherchent.
Ils se font taire.

Qui ressent ?

On était descendu. Comme des enfants. On n'avait pas tout compris. On ne comprend pas plus maintenant. C'est juste qu'on comprend différemment.

On avait cru que nos fantasmes étaient nos réalités; On avait cru, et puis on s'était découverts trompés. On avait voulu tailler dans notre chair, une chaire pour prédire l'avenir, et laisser le passé à l'éternité. J'ai fait un demain qui avait l'oeil d'hier. J'ai fait un hier qui n'avait pas de demain. Nous nous souvenons, mais sentons-nous ? Le passé ne se ressent pas. Il se regarde. Il s'idéalise ou se marécagise. Il est plus flasque que le plus flasque, et il est plus beau que le plus beau.
Non, sous nos instincts de révoltes, il n'y avait pas la plage du bonheur. Nous sommes chevillés comme des menottes qui s'entrelaçent, aucune ne pouvant véritablement relâcher sa prise. Nous n'avons pas de clef. Nous n'avons pas de royautés. Nous étions morts, nous sommes nés.
C'est dans nos regards que nous forgeons les plus terrifiantes logiques. 

Nous étions des enfants, des enfants qui regardaient demain.

Et désormais nous dormons, dans cet océan bleu et incolore.

Et nous y mourrons sans cesse.

Hum, je ne sais encore si je vais changer mes articles de place... Pourquoi pas après tout.

Bref, je change de plateforme, je me fais mon blog personnel, avec un générateur de blog, et j'y fais ce que je veux si j'ai envie.

Ici donc:
casdenor.leobaillard.org/ (lien cliquable)
Et puis, euh... bah on verra pour les articles. J'y réfléchis encore. Ce qui est sur c'est que je garde mon compte cowblog pour pouvoir commenter les cowblog...

Dans quelques temps, viendra un gamin qui dira:
J'aurais dû connaître les années 2000. J'aurais vu arriver Saez, Jamait,  Nightwish, j'aurais frémi sur la jeunesse de l'internet et la folie qui s'en emparait, j'aurais vu naître des communautés fantastiques fusionnant des êtres de toutes horizons. J'aurais vu les premiers MMOs, j'aurais appris à haïr facebook, et j'aurais jouis en ligne, avant de jouir dans ma vie réelle.

Allez en enfer les nostalgiques. C'était pas mieux avant. Juste que le présent est un temps inconnu à lui-même.