Casdenor
L'onirique des entrailes
Samedi 16 octobre 2010 à 19:42
Des Africains meurent de faim.
L'irak a été envahie par un pays impérialiste.
Et pourtant, je m'en fous. Je m'en fous royalement. Si une amie était dans cette situation, je me battrais peut-être pour elle. Probablement même.
Mais les autres ? ouais, je m'en fous.
Je suis à l'image de mon siècle je crois.
En plus lucide. En plus désespéré, au sens ferréen du terme.
Casdenor
Vendredi 15 octobre 2010 à 2:12
C'est ça qui est amusant. Le fond est une rose. Le support c'est la tige. Et les pétales sont un sourire. Tout ça se confond en une boue mielleuse. Mais quelque chose grognent dans l'obscurité. Un chenal se creuse entre les hommes et les démons. Mais les démons sont des hommes. Il ne faudrait pas l'oublier.
Casdenor
Mercredi 13 octobre 2010 à 22:28
réponse d'une personne: "l'histoire du temps qui passe plus lentement dans l'espace n'est qu'une impression, sinon on irait tous dans l'espace pour ne pas vieillir trop vite!"
Hum. Voilà qui fait parfaitement débuter cette première catégorie.
O RLY ?
Casdenor
Mardi 12 octobre 2010 à 23:28
Ais-je toujours eu cette non envie de vivre ? Oui, vraiment.
Pourtant étant enfant j'avais peur de mourir. Et j'avais cette tendance mélodramatique qui était là, présente... dès les balbutiements de ma conscience.
C'est ainsi. Je n'ai jamais eu envie de vivre... et j'ai toujours senti la mort me frôler.
Puérilité banale.
En vérité, il me manque des bras autour de mon corps.
Et je n'ai pas forcément parler d'amour.
Casdenor
Mardi 5 octobre 2010 à 3:16
Bonjour,
La réponse est simple. Tu n'as pas le droit de mourir tant que tu as une raison de mourir. Tu n'as pas le droit de mourir du moment qu'il te reste un obstacle. Tu n'as pas le droit de mourir du moment que quelque chose peut te donner envie de mourir. Je t'interdis de mourir ainsi. Comme un humain. Crois-tu que je tolèrerai de mourir comme un humain ? Crois-tu que je mériterai la puissance que je me suis accordé en mon monde ? Je ne serai rien si je décédais ainsi. Et c'est en toi que je meurs. Et c'est en toi que je vis. Alors avance. Marche. Je suis ton seul maître. Le bourreau au-dessus de ta tête. Je n'ai ni peur de la mort, ni peur de la vie. Mon armure est la vérité, mon arme l'absurde. Tu n'auras pas le droit de mourir tant que tu n'auras pas étreint les deux au plus profond de ton âme.
C.N.
Casdenor