Il faut avoir quelque chose à dire pour parler. C'est même le principe de la sagesse que d'apprendre à se taire quand on n'a rien à dire. Et le principe de la sottise de le dire haut et fort.
Mais qu'est-ce donc que ce blog, si ce n'est le lieu de la sottise ? Non, je n'ai rien à dire, mais j'ai besoin de laisser aller ma plume. Cela ne mène nul part, cela ne mène qu'à l'inexistence. Mais j'en ai besoin.
Il faut savoir tuer un homme pour lui ôter les dernières gouttes de son sang.
Comme toujours, il faut que ce sang soit une vérité. Car c'est la seule vérité qui soit: le sang. Et voilà que des flashs de rêves me reviennent. Des vieux rêves, qui veulent me dire quelque chose.
Mais je n'entends pas. Que c'est rageant de ne pas entendre. De ne pas comprendre. De ne pas saisir.
On a toujours raison d'être en vie.
Mais on n'a pas forcément tort de se laisser mourir.
Casdenor
L'onirique des entrailes
Dimanche 23 mai 2010 à 5:32
Casdenor
Jeudi 20 mai 2010 à 2:22
Partir de l'hypothèse que la personne en face a plusieurs intérêt. Soit c'est une démonstration par l'absurde qui nous conforte dans notre position. Soit cela nous remets en cause, et nous force à faire face à l'impensable. C'est pourquoi je pose comme postulat d'avoir tort avant de commencer mes déductions.
Cahon nujem, Lettre à une jeune Etoile.
La haine, la voilà qui me glace. Tout cela est grandiose. C'est une haine féroce, un dégoût profond, une violence folle. Le tort est en moi. Où est-il ? Voilà deux ans que je fais naître une illusion dans les yeux d'une femme, et voilà qu'elle se brise d'elle-même. Voilà que la culpabilité la ronge de voir qu'il aura fallu qu'elle agisse pour que la chose se défigure et s'enfuie.
Ainsi donc, le sang qui coule de ma blessure ne coule pas sans raison. La mort a changé de partenaire, elle est morte pendant deux ans, torturée par mon égo absolu qui refusait de comprendre ce que le monde voulait m'enseigner de toutes ses forces. Alors quoi ? Hé bien oui, c'est bien cela. La haine rend plus fort. La haine absolutise l'existence.
Voici donc le terme d'un monde. Voici la fin de l'horizon. J'ai tort. Elle a raison.
Cahon nujem, Lettre à une jeune Etoile.
La haine, la voilà qui me glace. Tout cela est grandiose. C'est une haine féroce, un dégoût profond, une violence folle. Le tort est en moi. Où est-il ? Voilà deux ans que je fais naître une illusion dans les yeux d'une femme, et voilà qu'elle se brise d'elle-même. Voilà que la culpabilité la ronge de voir qu'il aura fallu qu'elle agisse pour que la chose se défigure et s'enfuie.
Ainsi donc, le sang qui coule de ma blessure ne coule pas sans raison. La mort a changé de partenaire, elle est morte pendant deux ans, torturée par mon égo absolu qui refusait de comprendre ce que le monde voulait m'enseigner de toutes ses forces. Alors quoi ? Hé bien oui, c'est bien cela. La haine rend plus fort. La haine absolutise l'existence.
Voici donc le terme d'un monde. Voici la fin de l'horizon. J'ai tort. Elle a raison.
Casdenor
Lundi 17 mai 2010 à 4:50
Qu'importe, à dire le vrai, de savoir où je vogue, je vogue et je traîne, particulièrement dans mon propre monde. Et c'est là que je comprends. C'est vous. C'est vous mon énergie. Je dois vous dévorer, vous abattre, faire de vos souffrances les miennes, de vos joies les miennes, surtout de vos joies, et continuer le chemin par delà munich, par delà St quentin. par delà ces villes qui veulent dire quelques choses en mon âme. Et vous qu'y voyez-vous ?
Moi j'y vois des amis et j'y vois une marraine. Moi j'y vois un panégyrique profond de ma vie. Moi j'y entends le bruit des vagues à l'âme de mon coeur, et tout cela se répond si bien.
Une oeuvre achevée est comme un verre de vin vide, triste, et qui appelle à être rempli à nouveau.
Le plaisir d'écrire n'existe que dans le plaisir d'écrire. Et pourtant je partage encore, je partage, sans partager, je triche, je truche les dés.
Et voici que s'écorne la page, que le livre devient plus beau parce qu'il a vécu. J'écris, et j'écris encore. Mais ça n'a aucun mérite, ça n'a aucune vérité. Je ne veux que laisser quelque chose, pour voir où cela me mènera.
Sans doute nul part;
Moi j'y vois des amis et j'y vois une marraine. Moi j'y vois un panégyrique profond de ma vie. Moi j'y entends le bruit des vagues à l'âme de mon coeur, et tout cela se répond si bien.
Une oeuvre achevée est comme un verre de vin vide, triste, et qui appelle à être rempli à nouveau.
Le plaisir d'écrire n'existe que dans le plaisir d'écrire. Et pourtant je partage encore, je partage, sans partager, je triche, je truche les dés.
Et voici que s'écorne la page, que le livre devient plus beau parce qu'il a vécu. J'écris, et j'écris encore. Mais ça n'a aucun mérite, ça n'a aucune vérité. Je ne veux que laisser quelque chose, pour voir où cela me mènera.
Sans doute nul part;
Et c'est bien cela qui est beau.
Casdenor
Lundi 10 mai 2010 à 12:25
Le temps est à l'orage pour mes perversions. Je tiens entre mes mains le foudre de la victoire et je n'hésite plus à l'appliquer sur chaque plaie pour qu'en suinte les larves insupportables attachées à mon esprit.
Orgueil, je te jette à bas.
Paresse, je te combat.
Tout ce que je fus par vous, tout ce que vous avez cru possible, j'en fais des confettis.
Et après, vaincre mes angoisses ne sera qu'un jeu d'enfant. Encore faut-il tenir jusqu'au bout. Il reste deux jours. Deux jours à survivre dans une atmosphère de mort. Deux jours à se battre contre les pires alliés qui soient. Deux jours à perdre pour gagner. Deux jours de défaite pour être défait.
Voilà ce qui doit être fait.
Orgueil, je te jette à bas.
Paresse, je te combat.
Tout ce que je fus par vous, tout ce que vous avez cru possible, j'en fais des confettis.
Et après, vaincre mes angoisses ne sera qu'un jeu d'enfant. Encore faut-il tenir jusqu'au bout. Il reste deux jours. Deux jours à survivre dans une atmosphère de mort. Deux jours à se battre contre les pires alliés qui soient. Deux jours à perdre pour gagner. Deux jours de défaite pour être défait.
Voilà ce qui doit être fait.
Casdenor
Dimanche 9 mai 2010 à 21:19
Pourquoi lutter contre l'inconstance ? Pourquoi se battre contre ce qui est profondément ancré en soi ?
Je vais créer un labyrinthe. Un labyrinthe internet. De partout je laisserais des morceaux de moi. Trouvez moi, cherchez moi, comprenez moi. Il y aura des lettres mortes et des moments de vies.
Chassez moi, et je vous offrirais mon âme. Laissez moi vous chasser et je vous dévorerai.
Le temps est à la beauté.
Je vais créer un labyrinthe. Un labyrinthe internet. De partout je laisserais des morceaux de moi. Trouvez moi, cherchez moi, comprenez moi. Il y aura des lettres mortes et des moments de vies.
Chassez moi, et je vous offrirais mon âme. Laissez moi vous chasser et je vous dévorerai.
Le temps est à la beauté.
Casdenor