Casdenor

L'onirique des entrailes

Mardi 31 août 2010 à 7:46

Je suis un être d'écrit. Terrible être de l'écrit. Ce que j'écris, c'est ce que je suis. Ce que je suis, je l'écris.
Puis-je écrire avant d'être pour devenir ce que j'écris ? Oh l'atroce vérité. La délicate horreur. Le ménisque tremblotant d'un charme délictueux.

Je crois bien que je ferai fuir le monde s'il découvrait à quel point je suis fou.

Casdenor

Mercredi 25 août 2010 à 22:40

à force de ne pas choisir le monde vous brise
Des mains vous entraînent
si vous ne dansez pas elles vous mallmènent
Si vous marchez, leur danse sera exquise.

Il est temps de choisir.
La vie ou la mort. L'ange ou le démon.
Qui donc es-tu toi qui dit "je"

Je crois que je vais aller prendre mon ticket pour la vie
je vais voir si je le composte
mais j'imagine que je vais le brûler
Parce que finalement, quelle importance ?

Allez tous crever en enfer.

C'est tellement plus beau de voir des flammes lécher mon corps
jusqu'à ce qu'il s'enfuit et perce le monde de sa fougue
On dirait que le monde ne m'entend plus
dis moi est-ce que tu m'écoutes parfois ?

Je crois bien que j'aime ce qu'elle m'a dit
Caméléon sordide. Tu veux entendre la voie de mon honneur ?
Regarde derrière toi, c'est la voix de ton horreur.

Casdenor

Mardi 24 août 2010 à 4:43

Tout recommencer. Garder quelques côtés, détruire les autres. Gicler ces formes qui sont là et ne m'intéressent plus.

Détruire ces mondes que j'ai connu. Parfois depuis peu. Si peu. tellement peu. On dirait une blague. Ca n'en est pas une.

Et peut-être que c'est ce qu'il faudrait faire. Comme je l'ai toujours fais. Hasta la vista. Destruction totale.

C'est beau l'éphémère.

Casdenor

Dimanche 22 août 2010 à 23:38

Je crois bien qu'une étoile a paru dans l'orage
comme si les cieux morbides voulaient me dévorer
Comme si je n'avais pas le droit aux ravages
qu'ils m'avaient offert avec ma liberté.

Pourquoi donc ces chaines déliées qui se serrent plus fort
entre mes mains d'experts, le sourire à l'âme
des chapitres splendide qui tracent encore
les effluves bâtardes des flammes.

Je marche sur des étendues de ronces
que le sang séché a rendu lisse comme un lac de verre
Je crois bien qu'ils sont tous en vie
Esr-ce mon cadavre là-bas ?

Lentement il prend vie
puis il prend vide et reprends envies
Il marche, dites moi, vous êtes donc si faibles
Que le monde ne peut vous porter jusqu'à l'échafaud.

Mais ses yeux ne sont plus assez puissants
je crois que leur système finira par me trancher la gorge

Est-ce que le monde tourne à l'nfers
La nuit djà s'est avancée
Je n'écoute plus rien
je le  laissse bercer.

Casdenor

Jeudi 19 août 2010 à 6:21

aux alentours de 40h, mon corps commence à s'affoler.
Des photos deviennent mouvantes.  mais attention, parfaitement logique. pas une déformation, juste des mouvements. Des cheveux qui volent au vent, des paupières qui battent, des bouches qui s'entrouvrent.
Les textes changent de couleur. Prédominance: le vert. Pas ma couleur préférée, dommage. Quoique finalement ça rende bien sur fond blanc contrairement au jaune. L'esprit hallucinatoire serait-il un esthète ?

Apparemment le corps déteste s'endormir dans une position qu'il ne connaît pas. Interprêtation => je meurs => conséquences => balance de l'électricité pour ranimer.
ça réveille sur des micros sommeils.

à partir de 30h, un phénomène récurrent est analysé par le cerveau. Il va calculer comment il fonctionne à peu près, le copier coller. exemple typique un jeu où il faut sauter d'un immeuble à un autre comme canabalt. Alors ça dès 30h, il essaye de passer en mode sommeil en trichant.


l'esprit est un roublard.






Moi aussi !

Casdenor

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